Dans la tour de Gryffondor, à l’intérieur du dortoir des filles, Hermione Granger lisait et relisait son manuel de sorcellerie de niveau avancé, afin de réviser le cour de potion de l’après-midi. Elle voulait obtenir un résultat exemplaire, comme dans toutes les autres matières, car les examens de premier trimestre approchaient, et elle voulait à tout prix réussir. Assise sur son lit toujours impeccablement plié, elle était seule dans la pièce, et un agréable calme y régnait, jusqu’à ce que la porte s’ouvre pour que l’on découvre le beau visage de Carmen, étrangement triste. Hermione jugea que le moment était mal choisi pour continuer à lire innocemment. Elle ferma son manuel et le déposa sur une table d’appoint, tandis que Carmen s’asseyait à son tour sur son lit. Hermione s’approcha.
– Quelque chose ne va pas, Carmen ? demanda-t-elle doucement.
Carmen fit « non » de la tête.
– Tu peux tout me dire, dit Hermione, plus compréhensive que jamais.
– C’est très gentil, Hermione, fit Carmen. Le problème c’est que je ne sais plus où j’en suis…Au moment où je pensais recevoir des sentiments semblables aux miens, j’ai vu Harry avec cette fille, Ginny.
– Je te comprend. Il ne faut pas que tu te fâches, mais Harry est comme ça. Si tu veux tout savoir, Ginny est son ancienne petite amie, mais il l’a quitté à cause d’une histoire pareille à celle-là. Harry est victime de l’amour de beaucoup de filles, mais si c’est toi qu’il aime vraiment, tu n’as pas à avoir peur.
– Mais on dirait qu’il en change chaque jour ! J’en ai assez de vivre comme un animal de compagnie ! Je recherche un grand amour réciproque et unique, pas faire partie de son fan-club féminin…
– Je te comprends. Ginny essaye de renouer les liens, et elle a choisi le mauvais moment. Si tu veux mon avis, Harry est aussi déboussolé que toi.
– Merci Hermione, tu es très sympa.
– De rien, tu peux toujours compter sur moi.
Ginny entra à ce moment-là dans le dortoir, et les deux filles se turent.
– Salut Hermione, dit-elle.
Pour Carmen, elle se contenta de la dévisager amèrement et de hocher faiblement la tête en signe de bonjour forcé. La jeune camerounaise sentit le froid qui s’installa dans la pièce et annonça :
– Je vous laisse les filles, je sors un peu.
Elle sortit du dortoir et Ginny regarda Hermione, intriguée.
– Que ce passe-t-il ? demanda-t-elle.
– Oh ! Comme si tu n’étais pas au courant.
– Je t’assure que j’ignore tout de cet affaire. Que se passe-t-il ?
– Quelque chose à laquelle tu semble mêlée, mais sous un jour défavorable.
Ginny ne dit rien, bien qu’elle compris tout.
Harry descendit les escaliers, il se sentait perdu. Où en était-il ? Devait-il retourner avec Ginny, au risque de perdre l’amitié de Carmen ? Qui choisir ? Que faire ?
Il en avait assez. On le traité de chouchous des filles, mais qu’y pouvait-il ? Après tout, était-ce sa faute si elles lui couraient après ? Elles se plaignaient qu’il les trompaient, mais avait-on pensé à lui ? Elles pleuraient toutes lorsqu’il osait adresser la parole à une autre, mais elles, pensaient-elles aux autres ?
Lorsqu’il sortit du château, Seamus Finnigan, Sam Sheenan et Tony Sheenan – son grand frère–, rentraient à l’intérieur. Seamus salua Harry.
– Salut Harry, ça va ?
– Ouais, marmonna celui-ci en guise de réponse.
– T’as pas l’air dans ton assiette depuis ce matin, ça va pas ? Je peux faire quelque chose ?
– J’ai bien peur que non.
– Je te présentes Sam Sheenan, dit Seamus.
– Je l’ai déjà croisé dans les couloirs. Salut Sam ! fit Harry.
– Salut ! répondit Sam.
– Et voici Tony Sheenan, son grand frère.
– Ok, salut Tony.
– Tony est en sixième année, comme nous, et Sam est en cinquième année.
Tony avait la même peau mat que son petit frère, mais plus foncée encore, et ses cheveux étaient tressé. Il avait un corps d’athlète, grand et musclé, assez beau – du point de vue de Harry qui ne déterminait pas cela comme l’aurait fait une fille. Il avait un grand charme, mais son sourire en coin le faisait paraître très sympa et cool. Cependant, Harry n’était pas d’humeur à rire en compagnie de ses amis. Ils les salua et continua son chemin jusqu’à un coin tranquille. Les élèves étaient pratiquement tous à l’intérieur. Il était seul. Il s’assit sur un banc, plongé dans ses pensées, et soupira.
Lorsqu’ils pénétra dans le couloir principal, Sam quitta Seamus et Tony et monta les escaliers jusqu’à la salle commune de Poufsouffle. Tony et Seamus restèrent ensemble et causèrent un peu, assis sur les banc de pierre.
– Cette année, Dumbledore a annoncé que les frères et sœurs, si leurs choix et caractères étaient différents, seraient envoyés dans des maisons différentes. C’est le cas pour toi et Sam ?
– Oui, je suis à Serdaigle, il est à Poufsouffle. Nos caractères sont étonnamment différents. Serdaigle me convient, j’aime énormément cette maison, mais j’ai l’impression que j’aurais du être à Gryffondor.
– La maison ne fait pas tout. Mais certains ne jugent que par elles. Comme ceux de Serpentard, de sacrés frimeurs, mais pas très malins, ils se moquent et parlent dans le dos des gens, mais j’ai déjà vu un gars de Serpentard faire la cour à une fille de Gryffondor !!
– Est-ce seulement possible ? ironisa Tony.
Seamus expliqua en quelque mot les comportements des professeurs, et ceux à éviter, et tout d’un coup, Ron surgit devant eux.
– Eh les gars ! Vous avez pas vu Harry ?
– Si j’étais toi je le laisserais tranquille, soupira Seamus. Il est pas dans son assiette.
– J’avais remarqué, rétorqua Ron. Où est-il ?
– J’en sais rien. Et puis, à quoi ça te servirait de toute façon ? Il a besoin d’être seul, laisse-le.
– Mais j’ai à lui parler ! protesta Ron.
– Calme-toi, Ron. Seamus a raison. Attend un peu avant de lui parler. Je pense qu’il a besoin de réfléchir, dit Tony.
En remontant les escaliers, Sam croisa Ginny qui le salua d’un signe de main.
– Salut ! Moi c’est Ginny, on s’est déjà vu en cour de botanique.
– Ah ! oui ! je m’en rappelle maintenant. Content de te revoir !
– Moi aussi, tu t’appelle Sam Sheenan c’est bien ça ?
– Oui, c’est ça.
– A ce propos, je me demandais si tu accepterais de réviser la botanique avec moi, je n’ai rien compris !
– Je pense être assez doué pour ça, bien que ce ne soit pas ma matière fétiche. En tout cas, je serai ravi de t’aider. On a qu’à se donner rendez-vous au parc, demain, même heure ok ?
– D’accord, ça marche ! A demain.
Et il passa son chemin tandis que Ginny repartait de l’autre côté, toute joyeuse. Sam, quant à lui, pénétra dans la salle commune de Poufsouffle où deux ou trois élèves préparaient leurs examen.
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Désolée, je n'aurais pas le temps de continuer cette histoire, pas de temps ou alors plus d'idée.
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